Ces lignes…
A Jean Bessil
Ces lignes
Qui ne cernent aucune forme
Situent l’origine et son pouvoir obscur
Le minéral poisson dur
Nage dans la marnière nocturne
Réel possible aliénation
Ne sont plus que des mots prenant de la distance
Le silex lève les étincelles
D’un nom qui n’a pas de pays
Toute parole avant moi se renoue
A l’arbre où se résument mes écorces.