Cela qui lutte dans l’obscur…
A Claude Vigée
Cela qui lutte dans l’obscur sous la peau respirante
et qui n’a pas de nom encore
Cela qui remonte les rapides du vertige
à l’envers des paupières
et qui va éclater dans le jour qu’il invente
Cela qui opaque annule l’angoisse
au lieu même de l’angoisse
et qui naît enfin à son nom
dans la transparence fragile du matin.