Les survivants
A Sinclair Beilis
L’automne mauvais te relancera-t-il
Sur les chemins friables de l’errance ?
L’oiseau noir ton paysage
L’arbre mort et l’étang pris de gel
Passera-t-il ce cavalier noir du malheur
Pour se perdre au plein du brouillard ?
Tombera-t-il l’oiseau aveugle
Sur la terre noire bruissante pourrissante ?
Ton nom se perd comme le chiffre d’un songe oublié
Tu marches pourtant debout parmi les décombres
D’un monde qui ne mérite plus de survivre.