Les midis du sang
Fleur d’automne pour le tombeau de Robert-Edward Hart
Midis échevelés
que ma mémoire emmure
Vos ombres emmêlées
ont aboli l’Azur
Le tzigane aux blés mûrs
de l’automne exilé
Pleure dans les ramures
rouges d’un sang scellé
Savanes que mitraillaient alors parricides
Soleils et cigales disséquant le silence
Indienne mer éparse au long des devenirs
Dtes-moi maintenant vers quel prochain suicide
Court la meute hurlante d’inconnus souvenirs
Vers quel ombreux bief de désespoir l’enfance ?
(Novembre 1954)