Terre de septembre
Plainte du violoncelle dans l’âtre de septembre
Que de sanglots en rire avons-nous transformés
Le temps martèle en vain cette aire de mémoire
Quand l’automne du monde éclaire ton visage
Automne partagé entre l’or et le feu
La rame de septembre éloigne encore l’île
Là-bas la mer dans le temps immobile
Eparpille le feu du soleil de mémoire
L’oubli l’absence ont morcelé le cœur
Terre d’ici terre de septembre
Mes pas confiants dans tes chemins secrets
Apprennent ton histoire.